Petite histoire du ticket de métro parisien ...: Tarif P : 26 février 1951

Un rôle de cinéma pour un ticket dans le Film le "Salaire de la Peur" avec Yves Montand et Charles Vanel - Film d'Henri Georges Clouzot - 1953

Un rôle pour un ticket de métro dans le "Salaire... par gthonnat

Rapide rappel historique

Dès l'ouverture de sa première ligne le 19 juillet 1900 (destinée a desservir l'exposition universelle), le paiement du prix du trajet a donné lieu à l'émission d'un justificatif : le ticket de Métro était né.

(Collection G.Thonnat)

Depuis cette date, accompagnant l'évolution du réseau et les augmentations successives, le "ticket de Métro" a évolué tant dans ses dimensions, son support (papier, carton, plastique), sa couleur et ses indications.

(Collection G.Thonnat)

Quelques années après sa création, on attribua une lettre correspondante à chaque nouveau tarif. La lettre A fut attribuée en 1925, et ainsi de suite durant plus de cinquante ans. Ce système s'arrêta en 1974. Cette année là, voit l'apparition des premiers tickets jaunes à bande magnétique marron bien connus des parisiens et immortalisés par le slogan par la campagne publicitaire "ticket chic, ticket choc".

Aujourd'hui le ticket c'est : un poids de 0,5 grammes, une largeur de 30 millimètres, une longueur de 66 millimètres et une épaisseur de 0,27 millimètres. Il se vend environ 10 millions de tickets par semaine et ce qui fait tout de même plus de 600 millions par an !

Donc avec des chiffres de cette importance, même s'il ne va pas disparaître du jour au lendemain, nous vivons sans doutes les dernières années du ticket "papier" avec le développement de la monétique (comme le "passe navigo" ) apportant avec elle, son lot de dématérialisation et la fin d'une époque s'annonce.

Pour l'anecdote on appelle Esitériophile, celui collectionne les titres de transport.

Grégoire THONNAT
contact : gregoire@thonnat.com

Quizz ticket de métro

1- Savez vous qui a tué le poinçonneur des Lilas ?

C’est la bande magnétique qui a été généralisée en 1973.

2 - Combien pèse un ticket de métro ?

0, 5 grammes, ce qui représente plus de 250 tonnes de papiers pour sa fabrication/an.

3 - Quel homme politique à pris durant l’occupation le nom de guerre « François Morland » en s’inspirant d’une station de métro (Sully Morland) ?

François Mitterrand

4 - Qu'a t'on enterré dans le métro en 1991 ?

La première classe. C’est en 1991 que l’on supprime cette tarification devenue anachronique.

5 - Quel âge a le métro de Paris ?

La première ligne de métro a été inaugurée le 19 juillet 1900. Il a donc 113 ans cette année.

6 - Pourquoi la carte orange est elle orange ?

La création de cette carte date de 1975. A cette époque, la couleur orange est une couleur à la mode . Elle est synonyme de modernité, de chaleur, d’énergie et de progrès. Il est donc naturel que la RATP fasse à l’époque le choix de cette couleur.

7 - Savez vous de quand date les premiers fraudeurs dans le métro ?

De la période de l''occupation, lorsque des adeptes du "système D" avaient trouvé le moyen de remplir les trous de compostage fait par les poinçonneurs avec de la mie de pain pour faire passer des tickets usagés pour des tickets neufs.

8 - Combien de ticket sont vendus par minute ?

On estime a environ 1500 tickets de vendus par minute ce qui représente plus de 600 millions de tickets vendus par an.

9 - Quelle grande chanteuse a eu la vie sauve durant la guerre grâce à un ticket de métro

Juliette Gréco en 1943

10 - Combien peut-on parcourir de kilomètres sur le réseau RATP avec un ticket en 2013 ?

218 km c’est la longueur du réseau de la RATP et qui compte 16 lignes et 302 stations

11 – Quel est le prix d’un carnet de métro aujourd'hui ?

Depuis le 1 er janvier 2013 le prix du carnet plein tarif est à 13,30 euros et à l'unité 1, 70 euro .

12 – De quelle année date la campagne de pub pour le métro « ticket chic ticket choc «

C’est en 1981 que la RATP fait cette campagne TV pour promouvoir son image.

13 - Dans quel grand film français a t'on à confié un rôle à un ticket de métro ?

C’est dans le « salaire de la peur » qu’Henri Georges Clouzot confie à un ticket de la station Pigalle le rôle du «porte bonheur» qu’Yves Montand offre à Charles Vanel.